En  1037 et en  1574 des décrets officiels laïques et ecclesiastiques attestent qu'il existait des Voyageurs, des Mendiants et des gens libres itinérants,  appelés à l'époque «Yienische " et Freileute» dans les documents laissés par les Romains et l'Eglise catholique romaine dans la zone autour de l'actuel Fribourg en Breisgau, dans la région d' Haslacher Feld!

Au XVième siècle (Kupferstich de Martin Schongauer), Les Yéniches se qualifient souvent eux-mêmes de descendants des Celtes. Les arguments à ce sujet sont toutefois scientifiquement aussi contestés que les différentes autres thèses et mythes sur la naissance du peuple yéniche. Le cas des Yéniches illustre la difficulté à cerner précisément les origines de ces populations marginalisées, où les unions mixtes étaient et restent fréquentes. Des théories plus ou moins fantaisistes, mais intéressantes d'un point de vue symbolique, feraient d'eux des descendants d'une "tribue perdue d'Israël".... Mais tout le monde est à peu près d'accord pour relever chez les Yéniches des origines authentiquement Celtes. A cet égard, il est frappant de constater que le métier le plus ancien et traditionnel des Yéniches est la fonte d'étain et de cloches, similaire aux Celtes d'europe centrale, et dont le mode de vie nomade avait bien des ressemblances avec celui des Celtes. Les plus lointains ancêtres feraient parti des premiers Celtes etablis en Allemagne, Les mots que l'on dit être des mots de pur Yéniche comme : Kokèl ou encore Kibès , serait du Celte des siècles passés . On pense aux Tinkers ou Travellers, une population nomade très similaire aux Yéniches que l’on rencontre en irlande, en Ecosse et en Angleterre. Leur langue, le Shelta est la plus ancienne et la plus pure des langues celtiques encore vivante. On estime la population Travellers à plus de 100.000 personnes. On remarque que dans les régions d’Europe ou l’on trouve des vestiges de peuples préceltiques, on retrouve aussi une forte population de Yéniches. Les Yéniches et les Tinkers ne parlent pas du tout la même langue, mais ils sont morphologiquement et culturellement très similaires. Certaines familles Yéniches proviendraient de groupes de commerçants itinérants juifs (Chomemer), en se basant sur les hébraïsmes de la langue yéniche et sur l'existence de similitudes non négligeables dans les noms de famille des deux communautés. Cette thèse néglige toutefois les premières attestations du mot yéniche et la plus vieille branche de la langue yéniche. Si les Yéniches étaient seulement issus de commerçants juifs itinérants, on ne peut expliquer la raison pour laquelle des parties essentielles de leur langue hébraïque auraient été remplacées pour partie par de vieilles langues étrangères. Plus probable est l'hypothèse selon laquelle des mariages interculturels ont introduit des noms juifs dans la communauté yéniche. De nombreuses familles Yéniches de France comme les : Zimmerman , Mandel , Jakob nous rappellent par leurs patronymes qu'à cette époque il y eu de nombreux mariages entre colporteurs Juifs et nos premiers ancêtres Yéniches. Puis on notera que le blason de la grande et puissante famille Gerzner de Suisse est constituée d’une étoile de David croisée par deux lances. Et que l’étymologie du nom de Famille Duckheim est consitué de deux mots Duck, qui signifie tissus, linge en Allemand, et de Heim, diminutif du prénom juif Joachim. Puis Au 18ème siècle , l'Allemagne était à feu et à sang , différents conflits ruinèrent le pays , beaucoup de villages entiers furent detruits , de nombreuses familles se retrouvèrent ainsi jetés sur les routes du jour au lendemain..... et chacun survivait à sa manière.... pour beaucoup le banditisme et le vol étaient devenu un des seuls moyens de survivre. Des bandes de Jauner/Gauner ( truands en.all ) parlaient leur propre language le Gauner-Sprach " le Rotwelsch". Ce language secret leur permettait de communiqué entre eux sans être compris des personnes exterieures à leur entourage ( les Gotsch ).  Au fil des années , ces personnes fort de leur langue secrète et de leur vie de vagabonds commune .....nouèrent des liens fraternels .... ainsi ils se marièrent entre eux sur de nombreuses générations pour continuer ensemble , leur vagabondage. Puis le temps est passé ... les années , les siècles ..... depuis il n'existe plus de bandes yéniches ( la majorités ont cessé toute activité illégale au court du 19ème siècle )... heureusement d'ailleurs ... mais le mode de vie nomade est resté, la langue fut conservée et ce peuple " descendant de bandits germanoceltes " que l'on nomme Yéniches est de nos jours une des ethnies de " gens du voyage " la plus présente en France et en Suisse, mais de nos jours le plus grand nombre d'entre eux est sedentarisé , et vit une existence tout à fait normal. Cette théorie cadre avec le fait que les Yéniches sont presque tous sans exception catholiques, certains sont nés ainsi d’autres se sont convertis au catholicisme, la grande majorité des émigrés étaient des protestants. On site comme exemple la famille Römer, arrivée en Suisse du Palatinat qui s’est convertie au Catholicisme puis s’est implantée dans les canton de Schwyz et de Soleure, ainsi que les Ostertag, descendants de bourreaux ambulants, les Graf, dont l’étymologie du nom veut dire Comte, pourquoi pas Comte des voleurs?, et les Nobel, (les Nobles), que l'on dit être apparentés avec le très fameux Alfred Nobel.